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Dernière mise à jour : 15.02.2019
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L'obésité devient de plus en plus l'un des grands problèmes par HOUARI KADDOUR

Publié le 25/06/2008 à 12:00 par chlef
L'obésité devient de plus en plus l'un des grands problèmes des pays développés au point qu'on parle même d'une "épidémie" d'obésité ! L'obésité est à prendre au sérieux, car il est très difficile d'enrayer une obésité déjà installée. C'est pourquoi les campagnes de prévention contre le surpoids et l'obésité sont de plus en plus courantes, et notamment la prévention du surpoids chez l'enfant…

Histoire de poids : pour qui je maigris ?
Maigrir, c'est changer… La question est parfois : est-on réellement prêt au changement ? Oh oui ! Bien sûr qu'on a envie de perdre du poids, mais en est-il de même pour le corps, autrement dit pour la partie plus involontaire et plus inconsciente de nous-même… Ce n'est pas toujours aussi évident que cela. L'histoire de Mme S est là pour nous le rappeler. Une lutte contre le surpoids depuis l'adolescence
Mme S me consulte pour l'aider à perdre du poids. Elle a un contexte familial de surpoids du côté paternel et des antécédents de diabète du côté maternel. Elle présente une hypothyroïdie correctement traitée.
Son histoire remonte à l'âge de 15 ans où elle était selon ses dires ' ronde '. Elle pesait à l'époque 64 kg pour 1,67 m (IMC de 23 donc ' normal '). Elle fait son premier régime et perd 6 kg. Elle stabilise son poids jusqu'à l'âge de 25 ans à 58 kg. Elle prend ensuite du poids lors de ses grossesses. Après sa deuxième grossesse, atteignant 64 kg, elle décide de faire un régime strict. Elle revient à 58 kg mais cette restriction s'accompagne d'une dépression. Elle reprend ensuite du poids pour atteindre 75 kg.

Elle souhaite maigrir pour ' être moins essoufflée et pour être en bonne santé '. Elle me précise également qu'elle s'est toujours sentie grosse.
Concernant son comportement alimentaire, elle m'indique avoir des tendances à craquer sur les aliments au goûter en cas de stress ou d'ennui.
A la question ' qu'en pense votre mari ? ', elle me précise qu'il est sportif et qu'il lui fait parfois quelques réflexions…




Premières séances d'hypnose
Nous discutons de la diététique et je lui propose de travailler les problèmes de stress et de compulsions en utilisant l'hypnose. Je la revois au bout d'un mois pour une première séance : son poids est stable à 76 kg, elle n'a rien changé sur le plan diététique et elle se sent triste. Notre première séance d'hypnose est orientée sur les sensations corporelles et sur cette tristesse. Cette séance permet d'établir un sentiment de confort.

Je la revois 3 semaines plus tard. Elle me dit aller mieux et avoir moins de compulsions.
Elle est toutefois déçue par l'attitude de son mari et estime que son couple traverse une période difficile. Nous travaillons à nouveau sur son état émotionnel et en particulier sur la colère qui est dominante. Elle m'indique ne plus supporter ce poids de 76 kg et souhaite que l'on envisage des mesures plus strictes.


L'aide de l'hypnose dans le traitement de l'obésité, ou comment gérer le 'poids du deuil' ?
Cette histoire de poids est assez tragique mais illustre bien la souffrance qui se révèle parfois derrière une prise de poids. C'est l'histoire de Mme F... qui vient me consulter pour l'adaptation du traitement de son hypothyroïdie. Mme F est ménopausée depuis 2 ans. Elle a une hypertension artérielle traitée. Elle a également fait une dépression il y a 8 ans après le décès accidentel de sa fille de 17 ans.

Mme F a un problème d'obésité. Avant le décès de sa fille, elle pesait 70 kg pour 1m60. Elle me dit avoir pris 35 kg depuis le décès. Elle a bien essayé de faire de la ' soupe aux choux ' et ainsi perdu 12 kg mais qu'elle a ensuite repris…

Elle suit un traitement par hormone thyroïdienne qui semble sans effet sur ses troubles. En l'examinant, je m'aperçois que son poids est en réalité de 118 kg (13 kilos de plus que ce qu'elle pensait). Elle se sent fatiguée, n'a plus de goût à rien, elle est triste et paraît en réelle souffrance alors qu'elle est sous antidépresseur et somnifère.
Sur le plan de l'alimentation, elle me dit ne plus vraiment faire attention et avoir une tendance à prendre des repas déstructurés…

J'adapte son traitement à visée thyroïdienne en lui disant que selon moi, il ne faut pas en attendre des miracles et qu'à mon sens le mal-être est ailleurs… Je m'intéresse alors aux émotions qu'elle ressent aujourd'hui. Elle me dit ressentir de l'injustice, de la tristesse et un sentiment de culpabilité. Elle me raconte que sa fille est décédée dans un accident de voiture à 17 ans. Elle était avec son frère et son copain. Son frère a été hospitalisé. Sa fille a été toute seule pour partir… Son récit déclenche en elle une forte émotion.





Je lui explique que le travail de deuil n'est pas terminé. On lui a bien dit qu'il fallait penser à autre chose, qu'il fallait oublier… ' mais je ne peux pas ' me dit-elle. Comme on la comprend… Je lui explique que le travail de deuil consiste finalement à accepter que la vie après la perte d'un être cher est forcément différente de la vie d'avant. C'est à partir de là que l'on peut commencer à reconstruire. Je lui explique également que la tristesse et le sentiment d'injustice sont normaux. La culpabilité, en revanche, et la forte réaction émotionnelle montrent que le ' travail de deuil ' n'est pas fait.

Je lui propose d'y travailler par l'hypnose pour qu'elle puisse se libérer un peu de toute cette souffrance accumulée.
Je la revois pour faire une première séance d'hypnose. Mon objectif au cours de cette séance est d'inciter son corps ' à faire ce qu'il a besoin de faire '. L'hypnose nous permet dans ce cas de lever les verrous à l'expression des émotions. Je lui propose de se concentrer sur ses sensations corporelles, elle entre assez facilement en hypnose, ce qui est suivi quasi immédiatement par une forte réaction émotionnelle avec sanglots, que j'encourage. La séance lui permet d'ouvrir un peu la soupape et de libérer la pression. Une fois celle-ci échappée, la séance se termine sur du confort et de l'apaisement. La séance suivante se déroule de la même façon. Au cours de ces deux séances, tous les soucis familiaux, les disputes, le décès de son père, de sa mère, de ses deux frères… ressortent avec de fortes réactions émotionnelles.


Obésité : dans un monde de sédentarité, bouger ou grossir, il faut choisir…
Notre poids résulte d'une interaction entre l'hérédité - qui conditionne notre capacité à grossir plus ou moins facilement - et l'environnement. Si l'obésité est liée à une prédisposition génétique, le rôle de l'environnement est fondamental et peut expliquer la progression inquiétante de cette maladie partout dans le monde. Comment expliquer le développement de l'obésité ?
Si l'on regarde les choses de près, on s'aperçoit, à travers les études épidémiologiques, que ce n'est pas tant l'apport calorique global ni les apports en graisses qui sont en cause, mais plutôt la sédentarité.
En effet, on ne mange pas beaucoup plus qu'avant et nos apports en graisses, même s'ils sont trop importants, n'ont pas beaucoup évolué au cours des dernières années. En revanche, la sédentarité a fortement progressé : d'une demande physique au travail, nous évoluons le plus souvent vers une demande intellectuelle. D'une fatigue physique, nous évoluons vers une fatigue ' intellectuelle ' qui se traduit par le stress, le burn out (ou stade ultime du stress)…
Or le travail ' cérébral ' nécessite peu d'énergie et le cerveau ne consomme que du glucose… Les muscles, quant à eux, consomment aussi du glucose, mais eux seuls sont capables de brûler des acides gras.
Le phénomène de sédentarisation représente donc un élément fondamental pour expliquer la tendance vers l'obésité.



Accueil santé > Obésité, surpoids > Trop gras ou trop large ?


Trop gras ou trop large ?
Le surpoids et l'obésité sont des états clairement définis par l'indice de masse corporelle, lequel est calculé à partir du poids et de la taille. Mais il existe d'autres indices reflétant l'état de santé. C'est le cas de l'impédance (ou calcul de la masse grasse), et du tour de taille. Etes-vous trop gros ?
A tout âge, l'indice de masse corporelle (IMC) permet de savoir si le rapport entre le poids et la taille se situe dans la normale. Pour les enfants, on reporte l'IMC sur une courbe de croissance. Pour les adultes, les limites à partir desquelles on parle de poids normal, de sous poids, de surpoids ou d'obésité ont été clairement définies.
Le calcul de l'IMC revient à diviser deux fois son poids en kilos par sa taille en mètre :
poids en kg / (taille en m)2
Par exemple :
un homme pesant 80 kg et mesurant 1,75 m présente un IMC de 26,1 (80 divisé deux fois par 1,75).


En dessous de 18,5 l'IMC indique un sous poids.

Entre 18,5 et 24,9, le poids est normal.

Entre 25 et 29,9 il s'agit d'un surpoids, comme dans l'exemple ci-dessus.

A partir de 30, on parle d'obésité.






Etes-vous trop large ?
L'IMC ne prend pas en compte la répartition de la masse grasse dans le corps. C'est pourquoi cet indice peut être complété par la mesure du tour de taille. Et cette valeur est très importante. En effet, le fait d'avoir du ventre est inesthétique, mais expose également à un risque cardiovasculaire accru car l'accumulation de graisse au niveau de l'abdomen perturbe le métabolisme des graisses et du sucre. C'est ainsi que le tour de taille abdominale fait partie des facteurs définissant le syndrome métabolique (association de plusieurs anomalies : obésité, diabète, cholestérol, hypertension)
La mesure se fait avec un mètre ruban au niveau du nombril.
La limite normale du tour abdominal est de :


102 cm chez les hommes,

88 cm chez les femmes.


Si la mesure dépasse ces limites, un dépistage cardiovasculaire s'impose, à la recherche d'éventuels autres facteurs de risque (diabète, cholestérol, hypertension). Le cas échéant, un traitement préventif peut être mis en place.


La sédentarité de l'homme l'oblige à adapter son métabolisme
Pour mieux comprendre, il faut se rappeler que notre réserve d'énergie se situe dans notre tissu graisseux (là où sont stockées les graisses) et que notre corps ne peut fonctionner qu'en homéostasie, ce qui signifie qu'il doit y avoir un équilibre entre les apports et les dépenses d'énergie. Il faut donc un équilibre entre les apports en graisses et la capacité du corps à "brûler" les graisses (on parle d'oxydation lipidique).


Fumer fait aussi grossir !
A long terme, fumer favorise la prise de ventre. Certes, les fumeurs augmentent leur dépense énergétique de base en consommant cigarette sur cigarette, mais la nicotine a également un effet sur l'équilibre hormonal, ce qui modifie la répartition des graisses. C'est ainsi que les fumeurs et les fumeuses tendent à prendre du ventre au lieu d'en perdre… La minceur du fumeur n'a qu'un temps
De très nombreuses personnes pensent que fumer fait maigrir. D'autres ne font pas que le penser et fument délibérément de peur de prendre du poids ou n'osent pas stopper leur tabagisme redoutant une forte prise de poids dès l'arrêt. La réalité est tout autre et bien plus complexe.

En fait, la minceur des fumeurs n'est que transitoire. En effet, la consommation d'une cigarette augmente le métabolisme énergétique de base de 3% pendant l'heure qui suit. C'est ainsi que la dépense énergétique quotidienne des fumeurs qui grillent un paquet par jour passe de 2.230 à 3.445 calories. Par ailleurs, fumer diminue l'appétit (action anorexigène) et augmente la sensation de satiété. Mais les effets de la nicotine sont loin de se cantonner aux seuls effets métaboliques. La nicotine exerce également un effet direct sur l'équilibre hormonal. Or ce changement hormonal mène à une accumulation des graisses au niveau du ventre. Au-delà d'un souci esthétique, une surcharge graisseuse abdominale s'accompagne d'une hausse du risque cardiovasculaire, par l'intermédiaire de l'installation d'un syndrome métabolique et d'une résistance à l'insuline. En bref, cette nouvelle répartition des graisses corporelles est néfaste pour la santé. D'autant que localisés au niveau du tour de taille, les kilos superflus sont particulièrement difficiles à éliminer…




Les graisses s'installent sur le ventre chez les fumeurs
Globalement, on peut retenir que si les jeunes qui fument se sentent gagnant concernant leur poids, ce ne sera que sur une courte période, car ce pseudo avantage s'inverse à plus long terme. En effet, chez le fumeur ' vieillissant ', qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, les kilos finissent par se concentrer progressivement autour du ventre, lesquels sont particulièrement ardus à déloger et entraînent des risques supplémentaires pour la santé (cardiovasculaire, diabète, cancer, insuffisance respiratoire…).
La perte de poids des premières années de tabagisme est un leurre, dont il faut avertir les jeunes et peut-être encore plus particulièrement les jeunes filles.

Les sodas, point trop n'en faut !
Pourquoi ne faut-il pas abuser des sodas ? Voici quatre bonnes raisons de limiter les sodas et surtout de rationner nos enfants et de raisonner nos adolescents. N'oublions pas que la seule boisson dont l'organisme a besoin est l'eau, et le plus sera le mieux. 1) Les sodas favorisent les caries et l'érosion dentaire
La teneur en sucre (saccharose) des sodas est très élevée et participe à l'augmentation du risque de carie dentaire, au même titre que les bonbons et autres friandises très sucrées.
Mais les sodas ont également un pH très bas, ce qui fait qu'ils sont très acides. En effet, ils contiennent de puissants acides, comme l'acide citrique et phosphorique. Or l'acidité favorise l'érosion dentaire, soit la perte d'émail et de dentine, ce qui fragilise les dents.




2) Les sodas entament les os
Les sodas ont également la propriété de fragiliser les os. L'acide phosphorique entrant dans leur composition, ces boissons constituent un apport supplémentaire de phosphore. Or ce minéral est connu pour réduire l'absorption du calcium indispensable à la formation du squelette.
Ce phénomène est particulièrement embêtant chez les jeunes, dont le capital osseux se construit jusqu'à l'adolescence, d'autant plus si leur apport en calcium est déjà assez faible.
Pour cette même raison, les excès de sodas sont déconseillés aux personnes âgées dont le squelette se fragilise.

Avez-vous un trop gros ventre ?
La question est de savoir si l'on a du ventre ou si l'on a un trop gros ventre. La distinction est importante car le second cas expose au syndrome métabolique, une affection qui touche un Français sur dix et qui expose aux maladies cardiovasculaires… Alors comment savoir si l'on a un trop gros ventre ? Gros ventre : qui consulter ?
Votre médecin généraliste peut tout à fait réaliser le diagnostic de syndrome métabolique.




Quelle est la définition du syndrome métabolique ?
Le syndrome métabolique correspond à l'association de plusieurs anomalies :


glycémie élevée,

excès de triglycérides,

niveau de ' bon cholestérol ' bas,

tension artérielle élevée,

obésité abdominale.
Le problème est que ces anomalies s'installent silencieusement et progressent souvent sans que l'on s'en rende vraiment compte. Or à long terme, le syndrome métabolique double le risque de maladies cardiovasculaires. Alors autant en avoir conscience le plus tôt possible afin de corriger ses erreurs, généralement alimentaires, et de rompre avec la sédentarité.

Pour maigrir, écrivez !
Vous pensez que votre régime est équilibré, et pourtant vos kilos en trop s'accrochent ? Vous êtes toujours en train de commencer un régime pour maigrir, sans trouver celui qui combinera efficacité et réalisme ? Et si la solution était de commencer un journal ? Poids et régime
Souvent, la raison pour laquelle les régimes ne nous conviennent pas, c'est qu'ils ne sont pas adaptés à nos habitudes alimentaires. Du coup, soit ils sont trop difficiles et nous ne les respectons pas assez pour perdre les kilos... Soit ils ne mentionnent pas nos vraies mauvaises habitudes, que nous gardons donc (ainsi que nos capitons !). Pour que vous perdiez du poids, les changements à effectuer doivent être adaptés à ce que vous mangez. C'est simple, voire idiot, et pourtant peu d'entre nous sont réellement au courant de ce qu'ils mangent. Même des professionnels de l'amaigrissement sous-estimaient la quantité de calories qu'ils absorbaient, selon une étude américaine. Il existe une solution...




Le journal alimentaire, un préalable pour maigrir
Il s'agit de noter, tous les jours, tout ce que vous mangez au fil de la journée, avec quelques mots sur les circonstances (moral, temps pour manger, etc.). Le carnet idéal comportera tous les détails, même les bonbons que vous avez piqués à votre neveu... Le plus classique est de tenir votre journal sur un petit carnet que vous pourrez emporter avec vous, mais le concept est facile à adapter (document sur votre PC, dictaphone...). Il y a seulement deux règles à respecter absolument : d'abord, ne pas montrer ce carnet, sauf à une personne réellement formée pour suivre un régime, comme une diététicienne. Toute autre opinion risque de vous mettre la pression... Pour la même raison, essayez de garder une attitude positive par rapport à votre carnet ? il n'est pas question de traquer chaque signe de faiblesse, mais simplement d'observer nos habitudes, bonnes et mauvaises, pour ensuite apprendre à faire le tri.


Les bonnes manières et le poids
Il fut un temps où on ne mangeait pas dans la rue, ça ne se faisait pas, on prenait ses repas à heures fixes et à table, dans la cuisine ou dans la salle à manger et jamais devant la télé. Ces repas étaient constitués d'une entrée (crudités au déjeuner, potage ou soupe au dîner), d'un plat de viande ou de poisson (en tout cas le vendredi) avec des légumes ou des féculents, d'un laitage ou d'un fromage et d'un dessert (des fruits en semaine, un gâteau le dimanche)… Il fut un temps où on mangeait en respectant de bonnes manières…
.

Il y avait du pain sur la table : on devait en manger, sauf avec les pâtes et le riz ;

On n'avait pas le droit de grignoter avant de passer à table ;

On attendait que tout le monde soit servi pour commencer son assiette ;

On devait demander la permission avant de se resservir ;

On se faisait gronder par Papa ou Maman quand on mangeait trop vite ;

Si on ne terminait pas ses légumes, on n'avait pas droit au dessert ;

On ne parlait pas la bouche pleine ;

On devait s'essuyer la bouche avant de boire ;

On buvait essentiellement de l'eau ; les enfants avaient droit à une goutte de sirop parfois dans celle-ci, juste pour colorer ;

Biscuits, chocolat et autres ' friandises ' étaient enfermés dans le placard : on n'avait pas le droit de se servir tout seul : Maman ou un adulte distribuait ;

On ne plongeait pas non plus dans le réfrigérateur.






Il fut un temps où il y avait très peu d'enfants trop gros…
Est-ce parce que l'alimentation était encadrée par ces bonnes manières que certains auraient maintenant tendance à qualifier de ringardes et qui sont oubliées de beaucoup ?
Lorsqu'on lit ' Manger : Français, Européens et Américains face à l'alimentation ' (Édition Odile Jacob), résultat d'une formidable étude menée par Claude Fischler, sociologue spécialiste de l'alimentation, et Estelle Masson (psychologue sociale), on peut se poser la question !
On y constate - entre autres - que les Américains mangent vite, partout, à n'importe quelle heure, en faisant autre chose en même temps, sans grand souci de convivialité. Ils sont d'ailleurs sidérés par la rigidité des bonnes manières françaises, de ces repas pris à heures fixes, à table, avec un menu. Or, l'obésité règne, on le sait, depuis des décennies aux Etats-Unis.

En France, l'obésité et surtout celle des enfants suit une courbe tristement ascendante. Mais elle ne rejoint pas encore l'importance de celle qui frappe les Américains. On peut se dire que nos bonnes manières sont un rempart efficace contre la prise de poids et qu'elles n'ont vraiment rien de ringard !


Quelle image les boulimiques ont-elles de leur corps ?
La boulimie n'est pas seulement un comportement, c'est aussi une réaction à un ressenti. Ce ressenti provient en grande partie de l'image particulière que les personnes boulimiques ont de leur propre corps. Comme si elles ne le voyaient pas de la même manière que les autres. E-sante a interviewé pour vous Marie-Estelle Dupont*, psychologue clinicienne qui s'occupe notamment des troubles alimentaires. E-sante : Pourquoi les boulimiques ont-elles une image de leur corps perturbée ?
M-E. Dupont : Si la boulimie commence généralement à l'adolescence, ce n'est pas un hasard. C'est à ce moment de la vie que le corps se transforme. La boulimique n'accepte pas ces changements. Elle se sent trahie par son corps. Alors qu'elle continue à manger de la même manière qu'auparavant, son corps prend du volume, du ventre, des cuisses, des fesses, de la poitrine. Il lui donne l'impression qu'il déborde de partout. Elle peut avoir l'impression qu'elle ne contrôle plus rien, et se sentir prisonnière d'un corps qui ne lui convient plus.

E-sante : Pourtant, c'est normal que le corps change à l'adolescence, non ?
M-E. Dupont : Bien sûr que c'est normal. Mais ce corps ne change pas forcément comme on le souhaiterait. Il change tout d'abord très vite et c'est difficile de s'y habituer immédiatement. Et il se transforme sans que l'on puisse donner son avis, et pas forcément dans les sens que l'on voudrait. Le corps a tendance à changer sur le modèle familial qui n'est pas forcément celui dont on rêvait. Par exemple, dans certaines familles, on a des petits seins, dans d'autres des jambes gonflées par des problèmes de circulation, dans d'autres, on a une tendance à la cellulite. C'est là où l'on peut se sentir trahie.
Et le rapport à la nourriture devient d'autant plus difficile que l'environnement familial est très préoccupé par la minceur, ou l'alimentation.

L'adolescente a donc le sentiment de ne plus pouvoir s'approprier son corps. C'est comme s'il ne lui appartenait plus. On dit parfois qu'enfant, on EST un corps et à l'adolescence, on découvre que l'on A un corps. Les adolescentes boulimiques disent souvent : ' ce corps, ce n'est pas moi '. Elles ont l'impression que leur corps est un étranger qui les envahit. Elles en éprouvent de la honte, elles se sentent très souvent coupables.





E-santé : Est-ce pour cela que, d'une certaine manière, elles le maltraitent ?
M-E. Dupont : oui, c'est une des raisons de la boulimie : je n'aime pas mon corps, donc je le maltraite. Mais elles ont aussi le fantasme d'être hyper mince, une fascination pour la minceur qui justement serait la manifestation du contrôle qu'elles ont perdu.
Elles pensent que le poids dépend toujours de l'alimentation, et uniquement de l'alimentation et donc qu'il est contrôlable. Elles pensent que toutes les femmes peuvent être très minces. Or c'est faux. Le poids n'est pas déterminé seulement par l'alimentation, mais aussi par nos hormones, notre génétique, notre activité physique… nous ne sommes pas tous programmés pour être grands et longilignes. Ce n'est pas une question de volonté, mais de biologie. Chaque organisme est différent. Pour beaucoup de jeunes filles, il est impossible d'être extrêmement mince sans mettre sa santé en danger.


10 astuces et conseils aux parents contre l'obésité infantile
L'Association française de pédiatrie ambulatoire a organisé pour la 4e année consécutive une Journée nationale de dépistage de l'obésité infantile, afin que le dépistage soit précoce, ce qui permettrait une prise en charge plus efficace. A cette occasion, une série de conseils et d'astuces est proposée pour aider les parents dans leur rôle. 1. Ne pas mettre un enfant au régime. C'est toute la famille qui réapprend à mieux manger tous les jours.
2. Ne pas tenir l'enfant à l'écart. Faire en sorte que toute la famille prenne les mêmes repas ensemble.
3. Ne pas manger devant la télévision. Une telle pratique augmente la quantité de nourriture ingérée.
4. Limiter les tentations de se resservir : le plat ne reste pas sur la table, ou ne préparer que la quantité nécessaire au repas.
5. Ne pas manger trop vite. Attendre que tout le monde ait terminé son plat pour passer au suivant.
6. Ne pas forcer un enfant à finir son assiette. Ne pas pour autant le laisser choisir ce qu'il veut manger.
7. Au petit-déjeuner et au goûter, remplacer les viennoiseries et les gâteaux par du pain.
8. Un produit laitier par repas est suffisant et on ne cumule pas deux produits laitiers lors d'un même repas.
9. Une seule portion de viande (de poisson, d'œuf ou de jambon) suffit par jour. Inutile d'en donner le soir par exemple s'il y en avait au déjeuner.
10. L'eau est la seule boisson qui est nécessaire pendant les repas et en dehors des repas.





Bien entendu, il ne faut pas grignoter entre les 3 repas et le goûter. Et enfin, il est impératif de se dépenser tous les jours. Si la pratique régulière d'un sport est une très bonne activité, il existe également de nombreuses occasions dans la journée pour se dépenser davantage : monter les escaliers, faire les courses de proximité à pieds, marcher pour les courts trajets, sortir faire du vélo, de la trottinette, aller au square, organiser une promenade le dimanche, etc.



Prise de poids : quand la nourriture comble un vide…
Cette nouvelle histoire de poids est une parfaite illustration de ce qu'une pédiatre psychanalyste américaine, Hilde Brunch, appela dans les années 1950, la ' confusion des affects '. Hilde Bruch partait de l'idée que la reconnaissance de nos besoins corporels, et en particulier de notre besoin de manger, n'est pas innée mais acquise au cours d'un apprentissage depuis notre plus tendre enfance et dès les premiers mois de la vie. Si cet apprentissage est défectueux, l'enfant peut être incapable de distinguer la sensation de faim d'autres états émotionnels, ce qui peut conduire à des prises alimentaires inconsidérées… Prise de poids : l'histoire de Mme R
Mme R Monique, âgée de 41 ans, vient me consulter pour… perdre du poids. Elle n'a pas d'antécédent familial de surpoids ou d'obésité. Ce point est important pour la suite.
Parmi ses antécédents, on retrouve surtout un épisode dépressif vers l'âge de 20 ans.
Son histoire ' pondérale ' débute vers cet âge où elle traverse une période professionnelle difficile et se met à grossir pour passer de 53 kg à 62 kg pour 1,52 m. Considérant l'indice de masse corporelle (IMC), elle passe d'un poids normal (IMC à 23 kg/m²) à un surpoids modéré (IMC à 26,8 kg/m²). C'est à cette époque qu'elle commencera à faire des régimes avec un véritable syndrome du ' yo-yo ' puisqu'à chaque régime, elle reprend plus de poids pour atteindre au bout de 16 ans un poids maximal de 98 kg soit une prise de 45 kg en 16 ans.
Depuis quelques mois, elle fait plus attention à son alimentation et a perdu une dizaine de kilos. Elle vient me consulter car son poids stagne.
Elle me signale avoir tendance à craquer en cas d'angoisses.

A la première consultation, son poids est de 89 kg soit un IMC à 38 kg/m². L'examen clinique ne montre pas de retentissement de cet excès de poids sur la santé. En revanche, il existe un important trouble de l'estime de soi avec sentiment de dévalorisation.




Comment Mme R en arrive à faire du "grand yoyo"
Je lui propose de travailler la diététique à partir de menus calibrés comme je le fais avec le site www.monregimeperso.fr. Mon objectif est de lui permettre de se situer par rapport à une alimentation calibrée en énergie et apprécier ainsi son degré de restriction actuel. En effet, elle a déjà mis en place des corrections diététiques qui lui ont permis de perdre 10 kg.
Je lui propose également de travailler un peu différemment afin d'éviter le ' toujours plus de la même chose qui ne marche pas ' et que l'on reproduit inlassablement.
' Je fais régime : je perds du poids… J'arrête le régime : je reprends plus de poids… Qu'est ce que je fais alors : un régime encore plus strict qui me fait perdre un peu moins de poids, pour en reprendre encore plus ensuite… '. Le syndrome du ' yo-yo ' dans toute sa splendeur…

Prise de poids : le long chemin des traumatismes
Voici une nouvelle histoire qui relate le cercle vicieux des traumatismes psychologiques. La construction de notre personnalité dépend en grande partie d'apprentissages qui se constituent depuis notre plus tendre enfance. Les traumatismes psychologiques précoces perturbent ce ' bagage ' et nous rendent parfois plus vulnérables face aux évènements de la vie. Dépression et problèmes thyroïdiens précèdent ici la prise de poids
Mme Muriel Z, 33 ans, me consulte, envoyée par son médecin pour un problème de thyroïde. Elle a deux enfants : un garçon de 10 ans et une fille de 2 ans.
Parmi ses antécédents, elle me signale un problème de dépression à l'âge de 20 ans avec suivi en psychothérapie pendant 2 ans. Son problème thyroïdien commence fin 2003 lorsqu'elle ressent une fatigue, des sueurs et accuse une prise de poids de 4 kg (elle passe de 56 à 60 kg pour 1,67m).
Elle ressent alors une gêne cervicale sans véritable douleur, avec mal-être, pleurs, impression selon elle de ' devenir folle '. A l'époque, le bilan thyroïdien détecte une hyperthyroïdie discrète c'est-à-dire une élévation des hormones thyroïdiennes. A l'échographie, on voit une légère inflammation de la glande thyroïde. Son médecin lui prescrit une corticothérapie et elle prend 20 kg en 3 mois.

Sa deuxième grossesse se passe difficilement car elle ne se sent pas bien ' nerveusement '. Après l'accouchement en 2005, elle continue de se sentir mal, ce que l'on attribue à son problème de thyroïde : nouveau traitement par cortisone sans effets.




Une histoire personnelle difficile
Je la vois pour la première fois en novembre 2006. Je suis d'emblée intrigué par la discordance entre son problème thyroïdien assez minime et les signes qu'elle présente.
Mme Z est littéralement épuisée. Elle présente des signes de dépression, elle ne se supporte plus… Son bilan thyroïdien est normal.

Je la questionne alors un peu plus sur son histoire :
Elle est fille unique. A l'âge de 6 ans, Mme Z est enlevée à la sortie de l'école et emmenée de force dans une voiture par un pervers sexuel qui la force à le regarder et à le toucher. Elle réussit à se sauver et à rentrer chez elle. L'agresseur n'est jamais retrouvé.
Elle me signale également ses difficultés familiales : un père violent avec sa mère, des interdictions de sortie, des privations… Elle ne fait pas les études qu'elle aurait alors souhaitées.
Elle est enceinte à l'âge de 23 ans mais quitte son conjoint à 3 mois de grossesse en raison "de l'emprise qu'il exerce sur elle". Elle élèvera seule son enfant pendant 6 ans.

Elle rencontre ensuite son mari et se trouve enceinte en 2004. Elle ne comprend pas pourquoi elle se sent aussi mal alors que sa vie est plus stable.

En dehors de son épuisement, elle présente également une perturbation de la libido : une véritable ' répulsion physique ' à l'égard de son partenaire. Elle me signale avoir depuis plusieurs années des lésions de grattage importantes au niveau des fesses car elle s'arrache la peau. Elle n'osait pas en parler jusque-là car elle avait honte.

Cancer et poids : avantage aux minces !
Après avoir rassemblé toutes les preuves scientifiques disponibles, le Fonds mondial de recherche contre le cancer (FMRC) a publié une liste des aliments à privilégier et à éviter en cas de cancer. Mais les données analysées ont également mis en relation l'excès de poids et de la corpulence avec le cancer en général et avec certains types de cancers plus spécifiquement. Trop de poids accroît le risque de certains cancers
L'excès de poids est un élément défavorable vis-à-vis du risque de cancer. Il se définit classiquement par la corpulence ou indice de masse corporelle (IMC) que l'on calcule en divisant deux fois le poids par la taille.
Dans son rapport, le Fonds mondial de recherche contre le cancer indique que le risque de nombreux cancers augmente avec la corpulence. Ainsi, excepté pour le cancer du sein avant la ménopause, l'excès de poids accroît de façon convaincante le cancer colorectal, le cancer du sein après la ménopause, le cancer de l'endomètre et le cancer du rein. Cet accroissement est suggéré pour le cancer de la vésicule biliaire et du foie.
Parallèlement, il est clairement démontré que la pratique d'une activité physique diminue, avec un très haut niveau de preuves, le risque de prise de poids et de surpoids, mais également le risque de cancer colorectal, du sein après la ménopause et de l'endomètre.





D'une façon plus globale, on remarque que sur les 8 recommandations formulées par les experts ayant participé à ce travail, 3 mettent directement en cause le poids.

' Etre aussi mince que possible, dans les limites de la fourchette de poids normale '
Cette fourchette est définie par l'IMC, qui doit être compris entre 21 et 23 chez les adultes. Les adultes doivent éviter la prise de poids et l'augmentation du tour de taille.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé de suivre l'évolution de la courbe de poids au cours de la croissance afin que l'IMC atteigne la zone inférieure de la fourchette normale à l'âge de 21 ans.