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snapap

MR houari kADDOUR hero wanted

Publié le 10/06/2011 à 12:52 par chlef Tags : algeria
MR houari kADDOUR hero wanted

Mr HOUARI kaddour Hero Wanted

 

Mr HOUARI Kaddour l'un du fondateur de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie «BARAKATE» et aussi un grand syndicaliste  a  révélé qu’il est surveillé par le pouvoir  comme du lait sur le feu. Le syndicaliste houari est convaincu que son mouvement dérange au plus haut niveau. Suffisant pour qu’il martèle : « il y a des services de sécurité de l’Etat qui nous suivent partout, jour et nuit, dans le but de détruire le mouvement. Nous en avons les éléments de preuve. Si je vous projette les images, ici, à l’écran, vous n’en croirez pas à vos yeux mais tot ou tard le pritemps arrive meme si le pouvoir etouffe tout les fleurs .
A mon avis  « il est dangereux pour un homme d’Etat de s’accrocher au pouvoir alors que Dieu a sonné sa fin ».

SNAPAP/Sante

Publié le 10/06/2011 à 12:16 par chlef Tags : snapap
SNAPAP/Sante

Appel à un débrayage à partir du 30 mai

le Conseil national du secteur de la santé publique affilié au Syndicat national des personnels de l’administration publique (Snapap) a appelé à une grève de trois jours à partir du 30 mai.

À cet effet, un préavis de grève a été adressé avant-hier au ministère de la Santé et à toutes les institutions concernées. Ce syndicat revendique l’application d’un régime indemnitaire à tous les fonctionnaires de la santé publique des corps communs, les paramédicaux et les médecins, l’augmentation des salaires, la révision de la classification des infirmiers qualifiés en les intégrant immédiatement et officiellement à la catégorie 10, la généralisation de la prime de danger, la régularisation des ouvriers professionnels et la titularisation de tous les contractuels et les fonctionnaires intérimaires.

Le Snapap réclame également «l’ouverture du dialogue entre la tutelle et les syndicats ainsi que le respect des libertés syndicales et le droit de grève».

par HOUARI Kaddour

Algérie :Répression interdiction et harcèlement

Publié le 10/06/2011 à 10:48 par chlef Tags : algerie 2010 chez création femmes paysage
 Algérie :Répression interdiction et harcèlement

Répression, interdiction et harcèlement des syndicalistes



La Confédération syndicale internationale condamne l’Algérie





Le respect des libertés syndicales en Algérie n’est plus qu’un slogan creux. Les syndicats autonomes, créés ces dernières années en Algérie, butent sur une multitude d’entraves dressées par le pouvoir.


Le but : les empêcher coûte que coûte d’activer sur le terrain. Répression, intimidation, interdiction… Les organisations syndicales autonomes font régulièrement l’objet d’un acharnement des autorités qui ne veulent pas d’une autre forme d’activité syndicale que celle exercée par la très officielle centrale syndicale, UGTA. Cette situation est dénoncée par la Confédération syndicale internationale (CSI) dans son dernier rapport sur les droits syndicaux dans le monde, rendu public hier. «Les très larges pouvoirs d’intervention des autorités pour décréter les grèves illégales n’ont pas suffi à empêcher la présence des syndicats, mais elles ont souvent été réprimées par les employeurs et les autorités», note d’abord la CSI. Citant les différentes atteintes aux droits syndicaux enregistrées en 2010, la Confédération déplore les restrictions à l’exercice syndical, en particulier, dans le secteur public.

«La marge de manœuvre des syndicats autonomes dans le secteur public est très sévèrement contrôlée», souligne la CSI dans son rapport, en citant l’exemple de la mise sous scellés de la maison des syndicats, un local loué par le Syndicat national des personnels de l’administration publique (Snapap). La confédération s’est dite ainsi pas du tout convaincue par les arguments avancés par les autorités pour justifier cette fermeture. «Les prétextes avancés pour justifier cette fermeture sont tout simplement mensongers», lance la CSI. Elle relève aussi les entraves auxquelles font face les travailleurs pour créer leurs propres syndicats. «La création des syndicats est entravée par des restrictions excessives et par les interventions du gouvernement. Pour être reconnu, un syndicat doit représenter au moins 20% des travailleurs d’une entreprise et obtenir l’autorisation préalable du gouvernement», rappelle le même rapport. Le même document dénonce aussi le harcèlement contre les responsables syndicaux.


«Les multinationales hostiles aux syndicats»


La CSI met également l’accent sur la violation du droit à la grève, à travers le recours abusif à la justice pour suspendre les mouvements de grève. «Les grèves légales sont difficiles à organiser. Plusieurs ont été jugées illégales. Des menaces de radiations massives de grévistes et de retrait d’agrément à des syndicats ont été brandies», ajoute-t-on dans ce rapport.  La preuve supplémentaire sur le non-respect des libertés syndicales, ajoute l’organisation, est le refus d’agrément des syndicats. «Beaucoup de syndicats n’ont toujours pas été reconnus ou bien leurs noms sont usurpés par des dissidents soutenus par les autorités pour saper leur représentativité», indique la CSI. Poursuivant, elle dénonce aussi l’interdiction de l’exercice syndical au niveau des multinationales et les restrictions faites sur les syndicats autonomes dans le secteur public. «Dans le sud du pays, les nombreuses multinationales présentes ont continué à se montrer hostiles aux revendications des travailleurs.

Des sociétés ont interdit aux travailleurs de s’organiser et de militer pour obtenir de meilleures conditions de travail», note la même source. Le rapport de la CSI revient aussi sur la situation du syndicalisme dans le monde arabe, où «le déficit criant de démocratie n’épargne pas le paysage syndical». «Dans la majorité des pays, le système de syndicat unique qui permet aux autorités de contrôler plus aisément l’activité syndicale se heurte aux aspirations grandissantes de démocratie interne notamment chez les jeunes», explique la CSI. Mais, selon le rapport, la donne commence à changer depuis la réussite de la révolution tunisienne. «Les jeunes sont conscients que, quand ils sont libres et indépendants, les syndicats peuvent faire une différence vitale en faveur des processus de changement pour le respect des droits fondamentaux, la justice sociale et l’emploi décent», analysent les rédacteurs de ce document. La CSI est une confédération de centrales syndicales nationales. Elle compte 175 millions d’adhérents, dont 40% de femmes, au sein de 305 organisations affiliées dans 151 pays et territoires à travers le monde.

Un syndicaliste algérien interdit de séjour en France

Publié le 10/06/2011 à 10:36 par chlef Tags : syndicats
Un syndicaliste algérien interdit de séjour en France

Un syndicaliste algérien interdit de séjour en France


La France refuse un visa à l’une des figures de l’opposition algérienne, Rachid Malaoui, président du seul syndicat libre d’Algérie.

Mr HOUARI Kaddour  dit sur le systeme algerien :  « L’essentiel pour le pouvoir algérien c’est d’éviter le changement politique mais  le pouvoir ne peut pas empecher le pritemps arrive meme s' il ecrase les fleurs  »
Durant ses longues années de combat pour la liberté en Algérie, Rachid Malaoui a appris à s’endurcir. Le président du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique  (Snapap) – ?seul syndicat libre né dans le sillage de l’ouverture politique des années 1988-1990 qui ait survécu à tout – est une forte tête, bien encombrante pour le pouvoir algérien.
Rachid Malaoui est un proche de la  Ligue algérienne de défense des droits de l’homme. Il est l’un des instigateurs de la création de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), organisatrice en février dernier des deux marches dans la ville d’Alger interdite de manifestations. Ce qui a presque fait trembler le pouvoir.
Mais lorsqu’il s’agit de parler de lui, Rachid Malaoui s’enfonce dans son fauteuil et lâche timidement : « C’est un peu dur. »


La longue liste des intimidations subies
Parce qu’il avait trop peur pour leur existence, sa femme et ses deux enfants ont quitté l’Algérie pour la France en 2004. Côté intimidations, Rachid Malaoui en a subi un rayon : une suspension de salaire pendant six mois, la fermeture intempestive de la salle de la Maison des syndicats l’an dernier, ou dernièrement le vol des ordinateurs dans leur nouvelle salle.
La France alourdit la liste des mauvais traitements en lui refusant un visa depuis l’automne dernier, lui interdisant par là même de voir sa famille et d’entretenir ses précieux contacts avec les syndicats européens. Le motif ? Lors d’un de ses séjours en 2006, Rachid Malaoui est subitement tombé gravement malade et a été hospitalisé en urgence.
Or, la facture hospitalière de 16 000 € qui aurait du être acquittée par la caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés d’Oran, comme le prévoit la convention internationale de sécurité sociale franco-algérienne, est restée impayée. Une brimade de plus. Et la France se retourne contre… Rachid Malaoui.


Le refus de la France d’accorder un visa est critiqué


« Alors que le G8 décide un soutien aux pays arabes, la France entrave la circulation d’un syndicaliste qui a, plus que jamais en cette période difficile, besoin de l’aide de ses partenaires européens », s’émeut Boualem Hamadache, du Comité international de soutien au syndicalisme autonome algérien (Cisa).
Le Cisa a saisi la commission de recours contre les refus de visa, qui a, par son silence, rejeté la requête, obligeant le Cisa à se tourner vers le tribunal administratif de Nantes, lequel doit rendre sa décision mardi 30 mai.
Rachid Malaoui pourrait pourtant réclamer un titre de séjour au nom du regroupement familial. Mais il a fait le choix, pour la force et la légitimité de son combat, de rester en Algérie, à un moment crucial de l’histoire du pays qui hésite entre  printemps arabe et répression.


Canaliser les énergies des manifestants
Or, si la CNCD s’est délitée au cours du printemps, « elle a créé une dynamique, les deux marches de février ont libéré les énergies et brisé la peur ». Rachid Malaoui veut entretenir le petit brin de flamme, canaliser les énergies.
Des salariés de différents secteurs économiques, dans les banques, les télécoms, etc., osent défier le syndicat unique, rouage du pouvoir pour créer leur syndicat autonome sur le modèle du Snapap. « Les demandes de création ont jusqu’à présent été refusées pour le motif non argumenté de non-conformité à la loi. »
Contrairement aux discours, l’ouverture n’est pas encore à l’ordre du jour en Algérie. C’est précisément cette lutte pour des syndicats libres que veut poursuivre Rachid Malaoui, qui devrait être réélu pour un troisième mandat après l’été.

Les communaux de SNAPAP remontent au «front»

Publié le 08/06/2011 à 21:32 par chlef Tags : travail cadre art annonce vie
Les communaux de SNAPAP remontent au «front»

S.N.A.P.A.P:Les communaux  remontent au «front»

Les travailleurs du secteur des communes dont le traitement reste l'un des moins avantageux de l'ensemble des travailleurs tous secteurs confondus, décident de réserver l'été 2011 à un mouvement de protestation inédit, en décrétant une grève cyclique non délimitée dans le temps, et ce à partir de ce 21 juin.

Visiblement le chassé-croisé de l'été s'annonce palpitant entre les deux sections syndicales, le Syndicat national autonome des professionnels de l'administration publique (Snapap) et  l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), régissant le secteur des communes. C'est ainsi que le Conseil national du secteur des communes (CNSC), affilié au Snapap, emboîte le pas à la coordination syndicale des communes de la wilaya d'Alger, , en annonçant un nouveau débrayage qui prendra effet dès le 21 juin prochain. Après le gel de la grève illimitée qu'il a entamée le 9 mai dernier, le CNSC revient à la charge pour annoncer la reprise de son débrayage, après que les APC à obédience  aient observé une journée de grève ce lundi.

Réuni vendredi dernier à la maison des syndicats à Dar El Beïda, le Conseil national du secteur des communes, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, «constate, après analyse profonde de la situation qui prévaut dans le secteur des communes, les atteintes aux libertés syndicales enregistrées quotidiennement au niveau national et le silence et la complicité des pouvoirs publics».

Contre la précarité de l'emploi et la dégradation du pouvoir d'achat
La dégradation du pouvoir d'achat des travailleurs communaux face à la cherté de la vie et la précarité de l'emploi qui s'installe de plus en plus dans les communes avec le recours abusif aux recrutements précaires dans le cadre du pré-emploi, emploi de jeunes, IAIG se fait de plus en plus ressentir, d'après le syndicat sus- cité,

qui ajoutera que «la non-satisfaction de la plateforme de revendications des travailleurs communaux, la fermeture des portes du dialogue et la non-participation de notre syndicat à l'élaboration du projet du statut particulier et du régime indemnitaire, et le recours aux intimidations et à la justice pour casser le mouvement de grève en violation totale de toutes les lois de la république et de la Constitution» sont des faits saillants qui ont caractérisé le mouvement de débrayage déclenché par le CNSC.

Les membres du conseil national ont décidé à l'unanimité de reprendre la contestation par des grèves cycliques et appelle tous les travailleurs à observer un débrayage de deux jours, tous les mardis et mercredis de chaque semaine, suivi de rassemblements devant les sièges des wilayas et des daïras à compter du 21 juin prochain,

pour exiger le respect des libertés syndicales et le droit de grève, la réintégration de tous les syndicalistes licenciés et suspendus arbitrairement, l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs communaux en harmonie avec le coût de la vie, l'ouverture de négociations sur le projet du statut et le régime indemnitaire des travailleurs communaux,

de s'investir dans l'élaboration de toute la règlementation relative au monde du travail, la révision du statut particulier des corps communs, des ouvriers professionnels, des conducteurs et des gardiens, ainsi que l'abrogation de l'art.87 bis de la loi 90/11, en plus du maintien du régime de retraite sans condition d'âge.

par HOUARI Kaddour syndicaliste de SNAPAP

Malgré leur poids ,SNAPAP absents de la Tripartite

Publié le 27/05/2011 à 22:12 par chlef Tags : Algerie
Malgré leur poids ,SNAPAP absents de la Tripartite

Malgré leur poids SNAPAP absents de la Tripartite

Le gouvernement continue d’ignorer SNAPAP. L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) sera l'unique interlocuteur social des pouvoirs publics et des patrons à l’ouverture de la 14e session tripartite ce samedi 28 mai à la résidence d’État El Mithak. Pourtant, le constat est unanime : l’organisation dirigée par Sidi Saïd a perdu le monopole de la représentativité des travailleurs devant l’émergence de nouvelles forces syndicales autonomes. Qu'ils soient dans le secteur privé ou dans le secteur public, les travailleurs continuent de s’organiser en dehors de l’UGTA pour faire entendre leurs revendications socioprofessionnelles.

le Snapap, CNAPEST, ont démontré d’importantes capacités de mobilisation sur le terrain. Ils sont devenus des acteurs incontournables pour la réussite de tout dialogue social. « Ce sont toujours ces nouvelles organisations syndicales autonomes qui se mettent sur les devants de la scène pour défendre les droits des travailleurs », soutient le porte?parole du Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap), Rachid Maalaoui citant comme exemple le mouvement de contestation déclenché par les travailleurs de Sonatrach au sud du pays. Les sections UGTA ont toujours été, poursuit notre interlocuteur, des instruments entre les mains de l’État. « L'UGTA est un organisme du régime. Il s'en sert quand il en a besoin », déplore?t?il.

 

Dans le prolongement des mouvements sociaux qu’a connus l’Algérie depuis le début de l'année en cours, les travailleurs de certaines entreprises publiques ou privées ont même exigé, comme préalable à toute négociation, la dissolution des sections syndicales affilées à l'UGTA. « Les gens qui sont à la tête de ces sections syndicales ne défendent que leurs intérêts et les intérêts des gens qu'ils servent », affirme une jeune employée d'une entreprise où un syndicat autonome vient d'être mis en place. Malgré l’émergence des syndicats autonomes ( entre les vrais syndicats et leur clonage ), le gouvernement continue à les ignorer. « Il (le gouvernement, NDR) veut dialoguer avec lui?même», ironise notre interlocuteur. Il évoque, à ce titre, l'organisation des assises nationales de la société civile annoncées par le président du Conseil national économique et social (CNES), prévues à la mi?juin au Palais des Nations à Alger. Selon lui, ce sont toujours les mêmes organisations qui vont être conviées. Sauf que cette démarche des autorités risque d’être improductive en raison de la capacité de mobilisation des syndicats autonomes comme toujours SNAPAP .

Par HOUARI Kaddour syndicaliste SNAPAP

 

SNAPAP (La Maison des syndicats ) sous haute surveillance

Publié le 13/05/2011 à 10:40 par chlef Tags : Algerie
SNAPAP (La Maison des syndicats ) sous haute surveillance

La Maison des syndicats sous haute surveillance

«Ce n’est pas la première fois que le Snapap fait l’objet d’actes d’intimidation de la part des autorités. Nous sommes filmés et photographiés, nous, ainsi que les visiteurs de la Maison des syndicats, à longueur de journée !» martèle Mourad Tchiko, membre du bureau national du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap).

Par HOUARI Kaddour

Et ce n’est pas sans motif que les syndicalistes dénoncent ces «faits énigmatiques» survenus depuis le début de l’année à la Maison des syndicats située à Dar El Beïda (est d’Alger). Dans la nuit du 8 au 9 mai, la Maison des syndicats, où sont habituellement abritées des réunions de différents syndicats, organisations non gouvernementales et de militants des droits de l’homme, a été le théâtre d’un vol de deux ordinateurs. Aucune scène de saccage n’a été constatée sur les lieux. Tout est resté au même endroit, en bon état, y compris le matériel informatique du bureau (imprimante, télé-fax, webcam…), ce qui suscite, selon les membres du Snapap, beaucoup de questionnements. «Pourquoi les auteurs du cambriolage n’ont pris que les deux ordinateurs du bureau ? Comment ont-ils pu s’introduire dans une bâtisse se situant à quelques mètres d’une caserne ?» s’interrogent les membres du Snapap rencontrés sur les lieux de l’incident. Du côté de la police, Samir Khaoua, commissaire principal chargé de la communication à la Sûreté de wilaya d’Alger, indique que «l’enquête est en cours et que rien ne peut être divulgué pour le moment».

Idem pour les actes de vandalisme dont a fait l’objet la Maison des syndicats en mars dernier. Aucune suite n’a été donnée à cette déprédation. Les enseignants contractuels et les membres du comité des chômeurs réunis à la Maison des syndicats ont été pris pour cible par une bande de «délinquants» qui les ont assaillis avec des pierres et des projectiles «sous l’œil des policiers présents sur place», selon des témoins. Un membre du Snapap va plus loin dans ses allégations : «Certains membres de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) se sentent surveillés et des membres du Snapap se font interroger dans les autres régions», confie-t-il. Et de rappeler : «Ces pressions durent depuis 2004, à savoir depuis que le Snapap a refusé de soutenir la campagne électorale du président Bouteflika.» Pour rappel, le wali d’Alger a procédé à la fermeture de la Maison des syndicats l’an dernier, justifiant cette décision par «une plainte pour tapage» déposée par les citoyens contre le propriétaire de la salle.

PLUS 1200 COMMUNES PARALYSÉES par SNAPAP

Publié le 10/05/2011 à 21:10 par chlef Tags : Algerie
PLUS 1200 COMMUNES PARALYSÉES par SNAPAP

 


1200 COMMUNES PARALYSÉES


La grève du Snapap largement suivie
de la paralysie de 1200 communes pour faire entendre ses revendications.

Par HOUARI Kaddour

Plus de 1200 communes ont été paralysées, hier, suite à l’appel à une grève illimitée lancé par le Conseil national du secteur des communes (Cnsc), affilié au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap). Selon le vice-président du Cnsc, M.Hadji, «la grève a été suivie à 70% au niveau national alors que certaines communes ont atteint carrément le 100% de suivi». Notre interlocuteur a ajouté que «les personnels de nombreuses communes ont fait l’objet de pressions exercées par des responsables administratifs locaux, leur rappelant que leur grève est illégale». M.Hadji Mhamed a cité les wilayas de Boumerdès et de Sidi Bel Abbès pour illustrer ces propos, précisant que son syndicat a envoyé des correspondances aux autorités pour les informer de ces cas qui constituent une atteinte au droit des travailleurs à la grève. Dénonçant ces pratiques, notre interlocuteur a indiqué que la grève du Snapap dans le secteur des communes ne s’arrêtte pas, tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Dans l’agenda du Conseil national du secteur des communes concernant les autres formes d’actions de protestation pour faire valoir les revendications, figurent des rassemblements hebdomadaires (chaque jeudi) devant les sièges de toutes les wilayas du pays. Cette grève intervient, faut-il le rappeler, après une série de protestations mais sans résultats.Par cette action, le Cnsc réclame le respect des libertés syndicales et du droit à la grève, l’élaboration d’un régime indemnitaire et du statut particulier, l’intégration des fonctionnaires non encore régularisés et l’association du syndicat à l’élaboration du nouveau code du travail.
Le 29 avril dernier, la Fédération nationale des fonctionnaires des communes, une autre organisation affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique a affirmé qu’elle participerait, à la commission mixte chargée de l’élaboration et de l’enrichissement de la loi sur le régime indemnitaire des travailleurs de la commune, qui devait être installée au niveau du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. La Fnfc a indiqué, lors d’une conférence de presse, animée par son président Azzedine Hlassa, qu’elle oeuvrera à ce que tous les travailleurs du secteur bénéficient des indemnités avec effet rétroactif à partir de janvier 2008. Elle oeuvre à l’enrichissement du régime indemnitaire, en particulier pour les agents de l’hygiène publique qui bénéficieront de primes supplémentaires qui prennent en compte les nuisances qui entourent leur travail, a-t-il précisé. La Fédération a même tenu une séance de travail avec les représentants du ministère de tutelle, lors de laquelle les préoccupations socioprofessionnelles des travailleurs du secteur ont été posées, notamment celle relative au retard dans la promulgation du statut.
Le ministère de tutelle a expliqué la raison du retard dans la promulgation du statut des travailleurs et des fonctionnaires de la commune par son souci d’éviter les lacunes relevées dans les statuts des autres secteurs, outre le fait que ce dossier sensible nécessite un examen profond. L’Ugta avait aussi menacé de recourir à la grève avant d’annuler le mot d’ordre.

Des baltaguia s'attaquent la maison des syndicats à Alger

Publié le 23/03/2011 à 06:17 par chlef Tags : photos nuit femmes voiture éléments bande
Des baltaguia s'attaquent la maison des syndicats à Alger

 

Des baltaguia s'attaquent à des enseignants réunis la maison des syndicats à Alger

Un groupe de baltaguia s’est attaqué dans la soirée du samedi 19 à dimanche 20 mars au siège de la maison de syndicats à Dar El Beida, à l'est d'Alger où se tenait la réunion des enseignants contractuels et celle du comité des chômeurs qui préparaient leurs sit-in pour ce dimanche devant le siège de la Présidence.

Il était 22 heures lorsqu’un groupe de délinquants a pris d'assaut à coup de pierre le siège de la maison de syndicats à Dar El Beida, dans la banlieue d’Alger. «  Nous avons vécu un cauchemar », raconte à DNA Tahar Belabbes, présent sur les lieux au moment des faits.

Plus de 250 enseignants contractuels et animateurs du comité pour la défense des droits des chômeurs venus de  plusieurs wilayas du pays du pays étaient présents au moment de cette agression. «  Ils nous ont bombardé avec des pierres et d’autres projectiles. Les fenêtres volaient en éclats. Les cris fusaient partout », raconte notre interlocuteur, encore sous le choc de cette descente punitive.

Les baltaguia qui ont pris d’assaut la maison des syndicats étaient accompagnés de policiers en uniforme, assure M. Belabbes. « Ils étaient épaulés par des policiers. Nous n’avons pu quitter les lieux qu’au petit matin. C’est révoltant qu’on soit ainsi pris pour cible par une bande de voyous parce que nous revendiquons nos droits », fulmine M. Belabbes.

Selon lui, une caserne est située à quelques pas de la maison des syndicats mais personne n’est venu à la rescousse des syndicalistes. « Ils n’ont pas bougé le petit doigt. C’est grave », s’énerve encore M. Belabbes.

Contacté, M. Rachid Malaoui, président  du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), est indigné. « Déjà dans la journée, une voiture grise de la police filmait ceux qui entraient et sortaient de la maison de syndicats. Après les attaques des jeunes voyous à coup de pierres, aidé par des éléments de la police, les gens étaient terrorisés. De plus, à 100 mètres dans la même ruelle, il y avait un barrage fixe de la police et une caserne. Jusqu’à 10h du matin,  personne n’est intervenu. C’est très grave ce qui s’est passé. C’est du kadhafisme».

Le Snapap vient d'adresser une lettre de protestation au président de la République pour l’interpeller sur ces « graves attaques », selon M. Malaoui.

Le Snapap compte également déposer plainte auprès du BIT, le Conseil national des droits de l’homme, la FIDH et la LADDH, selon son président.

Le Conseil national des enseignants contractuels organise ce dimanche un sit-in national devant le siège de la présidence de la République.

Le comité national pour la défense des droits des chômeurs, après avoir choisi la place des Martyrs comme lieu de rassemblement, a décidé de rallier le sit-in  des enseignants contractuels à El Mouradia, sur les hauteurs d’Alger.

 

La lettre du SNAPAP :

Monsieur le Président ;

Durant la nuit du 19 au 20 Mars, lors d’une réunion tenue par des chômeurs et des enseignants contractuels au nombre de 230 personnes (150 hommes et 80 femmes) à la maison des syndicats à Dar el Beida, pour organiser des marches pacifiques afin de revendiquer leurs droits ce Dimanche 20 Mars sur Alger (vers la présidence concernant les contractuels de l’éducation et vers la place des martyrs quant au comite de chômeurs), ils ont été violemment agressés par les jeunes des quartiers lesquels étaient encouragé par les agents de la sécurité nationale (police).

Vers 22h30, la nuit, des jeunes ont commencé à jeter des pierres sur la maison des syndicats cassant les vitres des fenêtres, ce qui a terrorisé les jeunes femmes et jeunes hommes venus des quatre coins du pays.

Le comite de chômeurs et les contractuels de l’éducation ont subit le harcèlement des jeunes du quartier qui étaient selon des témoignages soutenus par les services de l’ordre (police) qui leurs remettait les pierres à jeter aux fenêtres de la maison des syndicats, jusqu'à 2h du matin.

A noté qu’ a proximité de la maison des syndicats se trouve une caserne de la police supposé protéger le citoyen et même un barrage fixe de la sureté nationale, toutefois, la police n’a pas intervenu pour remettre de l’ordre et protéger les personnes qui criaient terrorisé par le danger.

Par ailleurs, durant toute la journée 19 Mars, des agents de la police dans des voitures banalisées, n’avaient pas arrêté de filmer les aller et venues des dans la maison des syndicats. Suite à quoi nous avons pris des photos et filmer la voiture banalisé qui nous filmaient.

A noter que trois contractuels venus de la wilaya d’Adrar, Mostaganem et de Bordj badji el Mokhtar ont péri dans des accidents de la route en voulant rejoindre la capitale pour participer à la réunion et rassemblements des contractuels.

Sachant que le comité de chômeurs et les contractuels de l’éducation ont décidé de passer une durée indéterminée à la maison des syndicats.

Nous dénonçons une énième fois ce comportement qui réprime les libertés syndicales et libertés de réunion et des citoyens qui ne revendiquent que leur droit à une vie digne et à une démocratie.

Les contractuels de l’éducation et les jeunes chômeurs auraient pu se défendre mais nous tenons encore une fois à signaler que notre combat est pacifique.

Nous portons aux autorités du pays toutes responsabilités quant à l’intégrité physique et morale de tous les adhérents du SNAPAP et notamment des contractuels de l’éducation et des chômeurs).

Par le President

 

Mr Malaoui Rachid

La jeunesse algérienne frustrée et inquiète

Publié le 07/03/2011 à 06:10 par chlef Tags : snapap

La jeunesse algérienne frustrée et inquiète pour l'avenir

 


Un éclairage sur la situation de la jeunesse algérienne, qui a participé à la mobilisation populaire (manifestations, émeutes…) récemment observée dans ce pays où plus de la moitié de la population a moins de 25 ans. Interview de Manuel Fontaine, Représentant de l’Unicef en Algérie.

Quelle est la situation actuelle des jeunes algériens, leurs droits sont-ils respectés ?

Pour ne parler que de deux domaines, en termes d’éducation, l’accès à l’école primaire a été généralisé et c’est une belle avancée, mais encore trop d’enfants, 1/3 environ, ne continuent pas dans le secondaire. Pour les garçons, c’est souvent parce qu’ils vont faire des petits boulot comme travailler sur les marchés, pour les filles c’est en général parce que les établissements secondaires sont plus loin du village que l’école primaire, du coup elles restent aider à la maison. Cet arrêt de la scolarisation se répercute tout au long de la vie - près de 10% des 15-24 ans sont analphabètes, et ceux qui font des petits boulots n’ont aucunes garanties et aucune protection sociale…

Pour ce qui est de la justice des mineurs, sur les quelque 10 000 jeunes soumis à la justice, 90% rentrent chez eux, les juges évitent autant que possible de les mettre en détention. Mais le problème, c’est qu’il n’y a pas de suivi pour autant derrière, la justice n’a pas de réponse à proposer… Nous avons mis en place en partenariat avec le gouvernement un cours sur la justice des mineurs à l’Ecole de la Magistrature pour tous les étudiants, et peu à peu de nouveaux métiers se mettent pour assurer un suivi à ces jeunes.

Et leur droit à l’expression et à la participation ?

Dans le cercle familial les ados disent être consultés pour certaines choses comme leur avenir, mais ils se sentent exclus de la prise de décision – même s’ils respectent le fait que ce soit leurs parents qui aient le dernier mot. Dans le cercle plus large de la société, ils ne se sentent pas entendus et pas pris en compte… Même s’ils commencent très largement à se saisir des nouvelles technologies comme Internet, le téléphone portable et les réseaux sociaux : cela leur permet de s’informer, de se construire des arguments pour donner plus de poids à leurs opinions, et de participer davantage, de se faire entendre !

Comment expliquez-vous cette mobilisation de la jeunesse en Algérie ces dernières semaines ?

L'Algérie est un pays jeune : plus de la moitié de la population a moins de 25 ans, et un Algérien sur cinq a entre 10 et 19 ans ! Je pense que ces jeunes ont eu besoin d’exprimer leur frustration, leur sentiment qu’ils ne sont pas assez respectés et écoutés, et aussi leur inquiétude pour l’avenir à cause du chômage élevé (plus de 10%) et du manque de perspectives…

Plus de 20% des diplômés de l’université sont chômeurs, la fac est loin d’être une garantie d’emploi, et cela crée une grande inquiétude chez les étudiants. Nous avons parlé avec de nombreux ados lors d’une étude sur la participation des jeunes, et c’est ce qu’il en est ressorti : ils nous ont notamment parlé de l’école qui ne répond pas à leurs attentes, du manque d’opportunité de participation à la vie citoyenne et politique, du manque de canaux structurés pour l’information ou d’accès aux loisirs et à des infrastructures où ils pourraient se retrouver entre jeunes… Ces jeunes veulent faire valoir leur énergie, leurs opinions, ils ne veulent pas qu’on leur impose une société, ils veulent la construire eux-mêmes !

Que faisons-nous, Unicef, pour ces jeunes ?

Tout d'abord, le gouvernement a pris récemment une série de mesures importantes, allant dans le bons sens. Quant a nous, nous essayons de contribuer à la lutte contre la déperdition scolaire : nous avons mené des études avec le Ministère de l’éducation pour comprendre pourquoi les enfants arrêtaient après le primaire, pour voir le réel coût économique de l’école pour les familles ou encore l’impact de l’augmentation des denrées alimentaires sur la scolarisation – souvent les parents retirent un ou deux enfants de l’école pour avoir une source de revenus supplémentaires

Pour la question de l’emploi, cela ne fait pas partie du mandat de l’Unicef, mais nous contribuons à rassembler les différents acteurs dans une même réflexion afin d’adapter le système éducatif au monde du travail, pour augmenter les chances des ados de trouver du travail ensuite.