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Dernière mise à jour : 15.02.2019
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Pourquoi peut-on demander son aide à un ami mais pas à un saint défunt ?

Publié le 29/06/2008 à 12:02 par chlef
Pourquoi peut-on demander son aide à un ami mais pas à un saint défunt ?


Question :

Quand on sait qu'il n'est pas interdit de demander à son ami de nous offrir telle chose, pourquoi serait-il interdit de se rendre sur la tombe d'un saint - lequel est aussi une sorte d'ami, un confident - pour lui demander de nous accorder la même chose ?


Réponse :

Ce qu'il ne faut pas oublier c'est que notre croyance est que ce qu'il nous est demandé avant toute chose c'est le monothéisme (tawhîd ul-ulûhiyya, tawhîd ul-'ibâda). Or il y a une grande différence entre la simple demande et la demande constituant une invocation. Si la simple demande d'aide à un ami relève des relations humaines et est donc en soi permise vis-à-vis d'un autre que Dieu (nous verrons les détails ci-dessous), l'invocation, elle, relève du culte, comme l'a dit le Prophète : "L'invocation, c'est le culte même" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 2969, Abû Dâoûd, n° 1479). Or le culte ne peut être rendu qu'à Dieu. L'invocation n'est donc permise qu'adressée à Dieu.

Comment distinguer la simple demande de l'invocation ? Nous allons le voir ensemble, à travers les différents types de demandes pouvant exister...


A) Demander quelque chose dont la réalisation requiert un pouvoir supra-humain (comme la guérison instantanée, l'aide métaphysique pour remporter la victoire, la rémission des péchés, etc.) :

Demander ce genre de choses relève systématiquement de l'invocation et ne peut être fait qu'à Dieu ; adresser ce genre de demande à un être autre que Dieu relève systématiquement de l'associationnisme (shirk) –, que cet être soit visible ou invisible (qu'il soit ange, djinn ou humain), et qu'il soit vivant ou défunt (yahrumu "talabu kulli shay'in yakûnu warâ' al-asbâb id-dunyawiyya wa yattassilu bil-qud'rat il-ilâhiyya aw bil-irâdat illatî 'abbara 'anhâ bi qawlihî "kun fa yakûn"", "wa in kâna dhâlika insânan hayyan" : Abu-l-Hassan an-Nadwî développant l'explication de Ibn Taymiyya : Rijâl ul-fikr wad-da'wa fil-islâm, tome 2 p. 185).


B) Demander quelque chose dont la réalisation ne requiert pas un pouvoir supra-humain :

Ici deux cas se présentent :

B.1) Demander ce genre de choses à un être autre que Dieu mais qui est visible et est présent physiquement est permis ("jâ'ïz"). Ce n'est donc bien sûr pas de l'associationnisme (shirk) que de demander à un être humain des aliments qu'il possède et qui sont à portée de sa main ; ou encore de demander à un ami de nous prêter sa machine. Il est vrai que la mendicité est interdite s'il n'y a pas nécessité ; cependant, même alors cela constitue un péché mais non un acte de shirk.
Il faut également préciser que si demander son assistance à un ami est en soi permis ("jâ'ïz"), le mieux ("al-afdhal") est de demander même ce genre de choses à Dieu en premier lieu : le Prophète n'avait-il pas dit à Ibn Abbâs : "Lorsque tu demandes, demande à Dieu ; et lorsque tu demandes de l'aide, demande à Dieu Son aide" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 2516) (cf. Iqtidhâ' us-sirât il-mustaqîmi mukhâlafata as'hâb il-jahîm, pp. 409-410). Le Prophète avait un jour demandé à des Compagnons de lui prêter serment d'allégeance sur le fait qu'ils n'adoreraient que Dieu sans rien Lui associer, qu'ils feraient les cinq prières quotidiennes, qu'ils feraient preuve d'obéissance et qu'ils ne demanderaient rien aux hommes (rapporté par Muslim, n° 1043). La laisse tombait des mains de Abû Bakr alors qu'il se trouvait sur son chameau ; il faisait s'assoir l'animal et ramassait lui-même l'objet tombé ; on lui dit : "Tu nous aurais dit de te la donner !" ; il répondit : "Mon bien aimé le Prophète m'a ordonné de ne rien demander aux hommes" (rapporté par Ahmad, n° 62) (cf. Qâ'ïda jalîla fit-tawassul wal-wassîla, p. 52). Préférer s'abstenir – bien que le contraire soit permis – de demander des choses de ce genre à un autre que Dieu relève d'une perfection dans le monothéisme ; et le jour du jugement, les personnes ayant réalisé pareil degré de perfection dans leur adhésion au monothéisme au point que sur terre ils "ne demandaient pas qu'on leur récite la ruqyâ, ne se faisaient pas faire des cautérisations, ne tiraient pas de mauvais augure et portaient toute leur confiance sur Dieu" entreront au paradis sans rendre de compte et le visage resplendissant comme la lune (le Hadîth est bien connu). Mais s'abstenir de demander même ce genre de choses aux hommes n'est pas recommandé pour ceux dont la foi n'est pas suffisamment forte pour leur permettre de supporter les rigueurs que cela peut entraîner matériellement ou physiquement.

B.2) Par contre, adresser une demande de ce genre à un être qui est invisible relève de l'invocation ; cela ne doit donc être adressé qu'à Dieu ; l'adresser à un autre être que Dieu constitue un acte d'associationnisme (shirk), lequel contredit le monothéisme en son principe même et non plus seulement en sa perfection. On ne peut donc pas demander à l'âme d'un défunt (ce défunt fût-il un prophète de Dieu ou un pieux personnage) ou à un ange de nous fournir des aliments ou de nous prêter quelque chose. On ne peut non plus "invoquer" un être humain vivant mais auquel rien de physique ne nous relie (il n'est pas présent près de nous et on ne lui adresse pas cette demande non plus par lettre ni par téléphone, mais par la voie "métaphysique").
Il est un verset où Dieu invite ceux qui le faisaient à ne plus invoquer les anges pour leurs besoins (Coran 17/56-57). Après avoir cité ce verset, Ibn Taymiyya écrit : "Un groupe de pieux prédécesseurs a dit [commentant ces versets] : "Des hommes invoquaient les anges, ainsi que des prophètes tels que Jésus ou 'Udhayr ; Dieu a donc expliqué que les anges et les prophètes sont Ses serviteurs (…). Adresser ces formes de demandes aux anges, aux prophètes ou aux pieux après que ces deux dernières catégories aient quitté ce monde, auprès de leur tombe ou alors qu'ils sont absents, de même qu'adresser ces demandes à des statues les représentant relève de la plus grande forme d'associationnisme…" (Qâ'ïda jalîla fit-tawassul wal-wassîla, pp. 30-31). "On ne peut pas adresser des demandes ou des demandes d'aide à des prophètes ou à des pieux qui ont quitté ce monde, ou qui sont absents physiquement" (Qâ'ïda jalîla fit-tawassul wal-wassîla, p. 31).
Après tout, si les polythéistes de la Mecque avant la venue du Prophète adoraient d'autres entités que Dieu, ils avaient, à l'arrière plan de leur esprit, conscience que c'est Dieu Seul qui a créé l'univers et qui en gère les grands événements. Et ils disaient que s'ils invoquaient, se rapprochaient et contentaient Hubal, Al-Lât, Al-'Uzzâ, Manât, Suwâ' et autres idoles, cela leur serait de toute façon utile auprès de Dieu le Créateur aussi, car, disaient-ils, "Ce sont nos intercesseurs auprès de Dieu" (le Coran relate ces propos en 10/18). A l'instar d'un empereur de ce monde, qui doit accepter l'intercession des rois qui sont ses vassaux parce qu'il a besoin d'eux ou parce qu'il les craint ou parce qu'ils lui ont fait un jour une faveur, Dieu, croyaient-ils, n'a d'autre choix que celui d'accepter l'intercession que ces entités font auprès de Lui en faveur de ceux qui les invoquent elles. Malgré l'apparent "bon sentiment" dont cette démarche procédait, il s'agissait d'idolâtrie ("shirk") ; et Dieu, dans le Coran, répond aux polythéistes que pareille intercession n'existe pas auprès de Lui et que c'est Lui Seul qu'il faut invoquer (Al-Wâssita bayn al-haqq wal-khalq, p. 29, Qâ'ïda jalîla fit-tawassul wal-wassîla, pp. 21-22).


C) Demander à quelqu'un d'adresser des invocations à Dieu pour soi ("Yâ fulân, ud'u-llâha lî") :

Ici aussi deux cas se présentent :

C.1) Demander cela à une personne vivante : cela est permis et même recommandé par rapport aux personnes de bien : les Compagnons demandaient au Prophète d'invoquer Dieu pour qu'Il leur accorde telle ou telle chose : un bédouin lui demanda d'invoquer Dieu pour qu'Il fasse pleuvoir et le Prophète fit des invocations en ce sens (rapporté par al-Bukhârî, n° 969, Muslim, n° 895) ; Umm Harâm lui demanda d'invoquer Dieu pour qu'elle soit du nombre de ces gens de sa Oumma dont il avait vu en rêve qu'ils étaient partis voguant sur la mer, semblables à des rois sur leur trône, et le Prophète pria Dieu à ce sujet (rapporté par al-Bukhârî, n° 2636, Muslim, n° 1912) ; 'Ukâsha lui demanda d'invoquer Dieu pour qu'il fasse partie de ces soixante-dix mille personnes qui seront admis au paradis sans avoir à rendre de compte, le visage resplendissant comme la lune, et le Prophète invoqua Dieu à cet effet (rapporté par al-Bukhârî, n° 5474, Muslim, n° 216). De même, le Prophète dit à Omar de demander à Uways al-Qarnî, lorsqu'il le rencontrerait, d'invoquer Dieu et de Lui demander le pardon des péchés (rapporté par Muslim, n° 2542). An-Nawawî écrit qu'il y a là la preuve qu'"il est bien à la personne de demander aux gens de bien d'invoquer Dieu pour elle et de Lui demander Son pardon pour elle, même si la personne est meilleure qu'eux" (Shar'h Muslim). Enfin le Prophète lui-même dit à Omar, quand celui-ci lui demanda la permission de pouvoir se rendre à la Mecque pour accomplir le petit pèlerinage : "Ne nous oublie, petit frère, dans tes invocations" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 1498).

A propos du fait de demander à quelqu'un d'invoquer Dieu pour soi, Ibn Taymiyya explique ce qui suit... La personne qui demande ainsi à un homme vivant d'invoquer Dieu pour elle fait en quelque sorte à cet homme une demande d'entraide, de fraternité humaine ("al-ihsân ilayh bi talabi hâjatihî min-Allâh") ; mais cela ne veut pas dire qu'elle-même n'adressera pas la même demande à Dieu ; de plus, la personne ne doit pas seulement avoir comme objectif de pouvoir bénéficier de l'invocation de cet homme : elle doit avoir aussi comme objectif que l'homme à qui elle demande d'invoquer Dieu en sa faveur bénéficie lui aussi de la bonne action que constitue le fait d'adresser des invocations à Dieu, et que elle-même bénéficie également du fait d'avoir indiqué à cet homme cette bonne action ; sinon elle ne suit pas la voie du Prophète quand il demandait à d'autres d'invoquer Dieu en sa faveur (cf. Qâ'ïda jalîla fit-tawassul wal-wassîla, pp. 62-63).

C.2) Adresser ce genre de demandes à une personne défunte : sans constituer en soi et immédiatement un acte d'associationnisme (shirk), cela est interdit car relevant de l'innovation religieuse (bid'a).
Ibn Taymiyya écrit : "Dire à un défunt ou à quelqu'un qui est absent [et n'a pas les moyens physiques habituels pour entendre] : "Invoque Dieu pour moi" (…) : aucun savant ne doutera que cela est interdit et que cela relève des bid'as qu'aucun des pieux prédécesseurs de la Oumma n'a fait. Certes, il est permis de saluer les défunts dans leur tombe et de leur adresser ainsi la parole : le Prophète a enseigné à ses Compagnons, lorsqu'ils visitent les tombes, de dire "Que la paix soit sur vous, habitants de ces lieux parmi les croyants et musulmans. Nous vous rejoindrons si Dieu le veut. Que Dieu nous accorde ainsi qu'à vous Son Pardon. Nous lui demandons la sécurité pour nous et pour vous. (…)" Mais il n'est pas permis de demander aux défunts d'invoquer Dieu ni de faire autre chose" (Qâ'ïda jalîla fit-tawassul wal-wassîla, p. 192). "On sait par le biais de ce qui est nécessairement connu comme faisant partie de la religion, par la transmission d'une très grande quantité de gens et par le consensus des musulmans que le Prophète n'a pas institué cela pour sa Oumma. (…). Aucun des Compagnons du Prophète ni de ceux qui les ont suivis dans le bien n'a fait non plus cela. Aucun référent ("imâm") parmi les référents des musulmans n'a non plus recommandé de faire cela : ni l'un des quatre référants d'écoles ("al-aïmma al-arba'a") ni un autre qu'eux. Aucun de ces référents n'a dit non plus que, parmi les rites du pèlerinage ou autre, il y avait, en tant qu'acte recommandé, le fait de demander au Prophète, près de sa tombe, d'intercéder pour soi ou de prier Dieu pour la Oumma ou de demander à Dieu d'éloigner de la Oumma les difficultés mondaines ou religieuses. Pourtant, alors que le Prophète n'était plus de ce monde, ses Compagnons ont été éprouvés par toutes sortes de difficultés : parfois par la sécheresse, parfois par la diminution de la subsistance, parfois par la crainte et la puissance de l'ennemi, parfois par des péchés [commis en grand nombre par les musulmans autour d'eux]. Mais aucun d'entre eux n'est venu auprès de la tombe du Prophète Muhammad, ni près de la tombe d'Abraham, ni près de la tombe d'un autre prophète, pour lui dire : "Nous nous plaignons de la sécheresse ou de la puissance de l'ennemi ou de la quantité des péchés commis. Invoque Dieu pour nous, ou : pour ta Oumma, pour qu'Il nous donne l'abondance, ou : pour qu'Il nous donne la victoire, ou : pour qu'Il accorde Son pardon." Faire cela relève donc des innovations qu'aucun référent des musulmans n'a déclarées recommandées (…). Et toute innovation qui n'est ni obligatoire ni recommandée est mauvaise et constitue, à l'unanimité des musulmans, un égarement" (Ibid., pp. 32-33 ; voir également p. 63, p. 103).
Ibn Taymiyya écrit aussi : "Bien que Dieu nous ait informé que les anges prient pour nous et Lui demandent de nous accorder Son pardon, nous n'avons pas le droit de leur demander de faire cela. De même en est-il en ce qui concerne les prophètes et les pieux : même s'ils sont vivants dans leur tombe, et même à supposer qu'ils invoquent Dieu en faveur des vivants, et même s'il y a des Hadîths qui indiquent cela, personne ne doit leur demander de faire cela [invoquer Dieu en sa faveur]. Aucun de nos pieux prédécesseurs n'a fait cela. Et cela est une porte ouverte pouvant mener au shirk et pouvant amener ensuite à les invoquer eux-mêmes et non plus Dieu. Cela contrairement au fait de demander à l'un d'eux [d'invoquer Dieu en sa faveur] alors qu'il est vivant…" (Qâ'ïda jalîla fit-tawassul wal-wassîla, p. 176-177).
Comment cet acte relevant de la bid'a risque-t-il de conduire peu à peu jusqu'au shirk ? Parce que "lorsque le coeur d'une personne s'attache au fait d'adresser des demandes au défunt [en lui demandant explicitement d'adresser cette demande à Dieu] et d'espérer en son intercession auprès de Dieu, elle se mettra peu à peu à l'invoquer lui-même [et à alors se mettre à lui adresser à lui-même la demande, espérant que sa grande place auprès de Dieu fera qu'il intercèdera pour elle auprès de Lui, exactement comme les polythéistes adressent leurs demandes à d'autres que Dieu, justifiant ceci par le pouvoir que ceux-ci ont d'intercéder en leur faveur auprès de Dieu], prenant ainsi le défunt comme l'objectif. Et le défunt ne peut pas empêcher cela [puisqu'il n'est plus de ce monde], contrairement au prophète ou au pieux qui est vivant, qui ne cesse de rappeler de ne pas tomber dans le shirk et de ne pas l'invoquer lui mais d'invoquer Dieu" (d'après Qâ'ïda jalîla fit-tawassula wal-wassîla, p. 49).

Ibn Taymiyya a parlé du fait que les anges invoquent Dieu en faveur des humains ; c'est en effet ce que Dieu dit dans le Coran (Coran 40/7-9). Ibn Taymiyya a aussi dit que les prophètes sont vivants dans leur tombe : c'est en effet ce que le Prophète a dit : "Les prophètes sont vivants dans leur tombe, ils y prient" (authentifié par al-Albânî, Silsilat ul-ahâdîth is-sahîha, n° 621, voir aussi Fat'h ul-bârî, Ibn Hajar, tome 6 pp. 594-595). Cheikh Manzûr an-Nu'mânî explique que le Prophète a bien connu la mort : Abû Bakr n'avait-il pas dit, près du corps du Prophète : "Quant à la mort qui t'était prédestinée, tu l'as connue" (rapporté par al-Bukhârî, n° 1185) ? N'avait-il pas dit ensuite aux gens : "Celui qui adorait Muhammad, qu'il sache que Muhammad est mort. Et celui qui adorait Dieu, alors Dieu est vivant et ne meurt jamais" (rapporté par al-Bukhârî, n° 3467) ? En fait la vie dont les prophètes en général bénéficient dans leur tombe (et dont le Hadîth cité plus haut fait mention) est quelque chose de particulier, différent à la fois de la vie de ce monde (que les prophètes n'ont plus puisqu'ils ont connu la mort) et de celle que les défunts autres que les prophètes connaissent tous après leur mort (cf. Mas'ala-é hayât un-nabî kî haqîqat, an-Nu'mânî).


D) Demander à Dieu quelque chose au nom d'une action qu'on a faite ou au nom d'une personne ("Allâhumma as'aluka bi 'amalî hâdhâ, aw bi dhâti fulân, aw bi jâhi fulân 'indaka") :

Ceci relève de la du'â bi-l-wassîla. Cliquez ici pour lire l'article sur le sujet.


Note à propos de Ibn Taymiyya :

Abu-l-Hassan an-Nadwî a cité ces passages de ces écrits de Ibn Taymiyya dans le tome que, au sein de "Rijâl ul-fikr wad-da'wa fil-islâm" (titre de la version arabe de son ouvrage "Târîkh-é da'wat-o 'azîmat"), il a entièrement consacré à l'œuvre de ce grand savant du 8ème siècle de l'hégire (il s'agit du tome n° 2, et ces écrits relatifs à l'invocation sont cités pp. 181-185). An-Nadwî parle de lui comme étant un "réformateur global" ("muslih shâmil") (p. 9) et détaille les "quatre domaines de son action réformatrice et rénovatrice" ("arkân ul-islâh wa-t-tajdîd al-arba'â fî hayât Ibn Taymiyya" : p. 171).

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).